Ber qui lève et ber qui roule
Ca y est, j'ai construit mes bers, celui qui lève, tout en ferraille, et celui qui roule, tout en bois, sauf les 6 roulettes.
Pour le ber qui lève : fers carré de 50x50 et 40x40 et fer plat pour les renforts. 80 baguettes de soudure de 2,5 mm en tout.
Je suis maintenant à la tête de 6 crics de 2CV, certains arrachés de haute lutte sur E-Bay, avec des enchères déraisonnables jusqu'à la dernière seconde, et d'autres bradés à 1 euro (sans que j'ai compris pourquoi?). Après en avoir acquis 5, pour être plus sûr qu'il y en est 4 qui marchent, j'en ai trouvé un tout à fait opérationnel, par hasard, en rangeant des vieilles ferrailles dans mon garage (c'est l'histoire de la paille et de la poutre...), toujours est-il que je peux maintenant soulever le monde, tel l'Atlas breton.
Pour le ber qui roule (qui ne peut donc être utilisé par le mousse), bois et 6 roulettes:
Avec ça je peux promener mon Corsaire dans la lande bretonne, le soir entre 2 averses, pour lui dégourdir les jambes, mais les petits bateaux ont-ils des jambes?
Comme mon camarade Zygomar a aussi construit un ber qui lève, le fameux Robert, et un ber qui roule, le célébrissime Raoul ( http://zygomar.canalblog.com/) j'envisage d'adjoindre au Nationnal une course à terre. Deux équipes de 4 devront monter les Corsaires sur les bers qui lèvent, les redescendre sur les bers qui roulent, parcourir 100 mètres sur le parking devant le club house, remonter le Corsaire sur le ber qui lève, enlever le ber qui roule et reposer le Corsaire sur sa quille et ses béquilles. C'est pas plus con que de faire ça sur l'eau, dans le froid et le mouillé. L'équipe victorieuse remportera un saucisson à l'ail et un boulon de 33.