La PPU
La PPU, ça colle, surtout sur les doigts. Et en plus ça bulle et ça coule. On prétend que Miquel-Ange a passé 15 ans à peindre le plafond de la chapelle sixtine et le reste de sa vie à enlever la peinture qui avait coulé dans sa manche, la PPU c'est un peu pareil. Quand vous pensez PPU, même en phase de sommeil paradoxal, mettez des gants, avant même d'aller acheter le pot. J'ai une autre technique, je ne mets pas de gants, quand j'ai fini mon boulot, après une semaine ou un mois, je mets de la javel dans une paire de gants en latex, je les enfile et je dors avec. Le lendemain c'est nickel, la peau s'en va et je fais ma mue, tel le serpent à sonnette.
Le bel éphèbe bronzé qui gratte les coulures, c'est pas moi, c'est mon copain Jean Yves. Il est arrivé la veille de Salvador de Bahia, tout seul sur son Galapagos. Demain je raconte la suite